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Saf/ foncier agricole (1ère partie) Recourir à de nouveaux capitaux pour la terre agricole

Dans un contexte de hausse continue du prix des terres, le chef d’entreprise agricole doit être libre de continuer à mettre en valeur les terres qu’il cultive lorsque celles-ci sont mises en vente, même s’il ne souhaite pas les acheter. La Société des agriculteurs de France (Saf) estime alors que le preneur doit avoir la possibilité de proposer à un investisseur cette acquisition, en vue de la lui louer ensuite. De plus, l’arrivée de nouveaux investisseurs extérieurs peut faciliter les installations en agriculture.

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(© Terre-net Média)

Pour développer le portage foncier, la Saf juge utile que des intermédiaires puissent jouer le rôle de bailleur et de collecteur d’épargne. Les banques devront également accompagner cette nouvelle donne en considérant dans le financement de l’entreprise, la pertinence du projet plutôt que le nombre d’hectares en propriété. Recourir à de nouveaux capitaux doit s’accompagner d’une plus grande liquidité du marché du foncier pour être efficiente.

1- Des investisseurs non spéculateurs :

compte tenu des caractéristiques de ce type d’investissement, il s’agira de mobiliser de l’épargne de particuliers souhaitant diversifier leur patrimoine et l’inscrire dans le long terme au même titre que des investissements forestiers. Des partenariats de proximité entre les chefs d’entreprise et leur environnement pourraient constituer un gage de stabilité et de visibilité.

2- Des principes de responsabilité et de long terme : 

3- Gfa, Sca et fonds d’investissement

Le recours à des capitaux extérieurs se pratique déjà via le groupement foncier agricole (Gfa) de type investisseur. Spécialisé dans la gestion de biens immobiliers à usage agricole,le Gfa investisseur constitue un outil de portage intéressant à condition d’en modifier son fonctionnement (cf. ci-après).

Les parts de ces Fcpt pourraient être souscrites auprès des organismes habilités à commercialiser ce type de produits financiers. Les revenus de ces placements feraient bénéficier des mêmes avantages fiscaux que les autres produits des mêmes catégories, sous réserve d’une durée de détention supérieure à 5 ans.

Pour en savoir plus :

Cet article, et ceux publiés dans les prochains jours, sont extraits du rapport « Pour une nouvelle politique du foncier, de l’approche patrimoniale à la stratégie d’entreprise », réalisé par la Société des agriculteurs de France et présenté à la presse le 31 mai 2011 (voir lien). L’organisation y  formule un ensemble de propositions « permettant aux entreprises d’alléger le poids du foncier et de préserver leurs terres de l’artificialisation ».  Elle propose aussi « des approches et des outils nouveaux pour alléger les tensions qui pèsent sur les terres agricoles ».

La Saf « estime indispensable de développer une nouvelle vision du foncier ; une vision au service du dynamisme et de la performance de notre secteur, au bénéfice des attentes sociétales ». 

Pour l’ensemble des articles de la série « Pour une nouvelle politique du foncier », cliquer ici.

Lire aussi : Foncier agricole/ La Saf propose d’amortir l’achat de terres agricoles

Pour vos questions ou pour en savoir plus sur les activités de la Société des agriculteurs de France, écrivez à saf@saf.asso.fr ou rendez-vous sur http://www.agriculteursdefrance.com/

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