Revenus agricoles 2011 23 % de perte en grandes cultures
La baisse de 3,6 % du revenu par exploitant agricole professionnel, estimée par les services du ministère de l’Agriculture, masque un fort recul en fruits et légumes et en grandes cultures. C’est la hausse des revenus des viticulteurs de plus de 42 % qui atténue fortement le repli observé au niveau de la ferme France.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Cette année, la facture énergétique s’est en effet de nouveau alourdie (+18,4 % au niveau de la ferme France – source Insee) en dépit de la reconduction des mesures fiscales en faveur des agriculteurs appliquées les années précédentes (Tic ramenée à 0,66 €/hl).
4 milliards d'euros de plus en intrants
Toujours en 2011, les prix des engrais sont aussi repartis à la hausse (+17,4 % - sce Insee), et leur consommation a augmenté de 21 % par rapport à l’an passé. Enfin, les dépenses en produits de protection des cultures ont de nouveau progressé.
Au niveau national, les agriculteurs et les éleveurs ont ainsi dépensé 4 milliards d'euros de plus en intrants, alors que la valeur de la production agricole a progressé de 3,3 milliards d’euros, portée uniquement par les productions animales et les produits de la vigne.
Le revenu moyen des céréaliers en 2011 Le service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture évalue pour 2011 le revenu moyen par céréalier à 32.600 € et celui du producteur « autres grandes cultures » (pommes de terre ou de betteraves par exemple) à 48.000 €. L’an passé, ils étaient respectivement de 43.200 € et de 60.200 €. Les revenus des céréaliers étaient alors supérieurs à ceux des viticulteurs (39.200 €). |
Arboriculture, horticulture et maraîchage Jusqu’à 75 % de perte de revenu en arboriculture, en horticulture et en maraîchage cette année, car ces trois branches ont cumulé une série de déboires conduisant les producteurs à dégager des revenus parfois équivalents au Rsa. |
Pour accéder à l'ensembles nos offres :