Cheval Les plats retirés de la vente peuvent être redistribués aux associations
Les plats cuisinés qui ont été retirés de la vente en raison de la fraude sur la viande de cheval pourront être redistribués aux associations caritatives, qui seront informées de leur contenu, a indiqué jeudi le ministre de la Consommation, Benoît Hamon.
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Il a reconnu qu'un tel don pouvait être coûteux pour ces associations, notamment dans le cas des produits surgelés qui nécessitent un transport frigorifique. « On peut aussi comprendre que les associations refusent », a-t-il admis. Dans la foulée du Pdg de Picard, Philippe Pauze, qui avait estimé un peu plus tôt dans la matinée que d'autres fraudes étaient à prévoir, benoît Hamon a reconnu que, dans la mesure où les contrôles étaient étendus dans les filières alimentaires, la découverte de nouveaux cas frauduleux ne pouvait être exclue.
Sanctions renforcées
Il a promis en outre que les sanctions contre les auteurs de tromperie économique dans l'alimentaire seraient renforcées. « Dans le projet de loi consommation que je présenterai en avril, nous allons multiplier par dix le niveau des amendes payées. Mais, on réfléchit à une autre solution qui pourrait être de faire payer une pénalité correspondant à 10 % du chiffre d'affaires de la société », a-t-il prévenu.
Le scandale a éclaté au début du mois lors de la découverte dans des plats cuisinés surgelés de la marque Findus de viande de cheval à la place de viande de boeuf. L'affaire a essaimé dans toute l'Europe, touchant, outre Findus, Carrefour, Intermarché ou encore Picard et Ikea, les obligeant à retirer des milliers de plats cuisinés de la vente.
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