Il a reconnu qu'un tel don pouvait être coûteux pour ces associations, notamment dans le cas des produits surgelés qui nécessitent un transport frigorifique. « On peut aussi comprendre que les associations refusent », a-t-il admis. Dans la foulée du Pdg de Picard, Philippe Pauze, qui avait estimé un peu plus tôt dans la matinée que d'autres fraudes étaient à prévoir, benoît Hamon a reconnu que, dans la mesure où les contrôles étaient étendus dans les filières alimentaires, la découverte de nouveaux cas frauduleux ne pouvait être exclue.
Sanctions renforcées
Il a promis en outre que les sanctions contre les auteurs de tromperie économique dans l'alimentaire seraient renforcées. « Dans le projet de loi consommation que je présenterai en avril, nous allons multiplier par dix le niveau des amendes payées. Mais, on réfléchit à une autre solution qui pourrait être de faire payer une pénalité correspondant à 10 % du chiffre d'affaires de la société », a-t-il prévenu.
Le scandale a éclaté au début du mois lors de la découverte dans des plats cuisinés surgelés de la marque Findus de viande de cheval à la place de viande de boeuf. L'affaire a essaimé dans toute l'Europe, touchant, outre Findus, Carrefour, Intermarché ou encore Picard et Ikea, les obligeant à retirer des milliers de plats cuisinés de la vente.