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Désherbage des céréales Jouer sur les capacités d’étouffement de la culture

Certaines cultures possèdent une faculté naturelle à concurrencer les adventices. Un levier supplémentaire à actionner dans une stratégie de désherbage.

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L'orge a un pouvoir couvrant important qui concurrence les mauvaises herbes. (© Terre-net Média)
Un des leviers pour faciliter le désherbage des céréales est d’exploiter les facultés d’étouffement de la culture. « Utilisé fréquemment en agriculture biologique, l’accroissement de la compétitivité des cultures vis-à-vis des mauvaises herbes peut être obtenu par le choix de la culture, l’écartement entre les rangs, la densité de semis, la variété et le choix des couverts en interculture », estiment les responsables d’Agro-Transfert Picardie qui ont créé l’outil Odera-Systèmes, d’évaluation du risque adventices dans les systèmes de culture.

Certaines cultures disposent par exemple d’un pouvoir étouffant plus élevé que d’autres. Nicolas Munier-Jolain de l’Inra de Dijon a classé comme bénéficiant d’une capacité d’étouffement « bonne », l’avoine d’hiver, le triticale et les orges ; « moyenne », le blé et colza, et « faible », les autres cultures. Certaines variétés, qui s’implantent vite ou à port plus étalé, concurrencent plus rapidement les mauvaises herbes. En blé, Cézanne et Virtuose par exemple, concurrencent plus facilement les mauvaises herbes qu’une variété comme Cap Horn.

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