Pac 2014-2020 S. Le Foll défend un taux de couplage de 15 %, en intégrant les protéagineux
A Rome, lors de l’assemblée générale de la Fao, le ministre de l’Agriculture a réaffirmé, en accord avec son homologue italien, qu’il défendrait un taux de couplage des aides de 15 %, en intégrant la production de protéines végétales.
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En déplacement à Rome pour l’assemblée générale de la Fao, Stéphane Le Foll a « conforté la position commune franco-italienne sur la réforme de la Pac », selon un communiqué du ministère de l’Agriculture.
Avec son homologue italien Nunzia De Girolamo, le ministre défendra au Conseil des ministres de l’agriculture des 23 et 24 juin à Luxembourg un « taux de couplage des aides à 13 % complété de 2 % pour les protéines végétales ». Stéphane Le Foll rappelle ainsi son souhait de voir porté à 15 % le couplage des aides, mais précise qu’il consisterait en un couplage de base de 13 %, à charge pour les agriculteurs de produire des protéagineux pour obtenir les 2 % supplémentaires.
Faire accepter le couplage maximum
Il s’agit, pour le ministre, de faire accepter un couplage de 15 % des aides en début de semaine prochaine. Car pour l’heure, rien n'est établi : l’accord du trilogue européen laisse une marge de négociation entre 10 et 15 %, tenant compte des positions du Parlement, de la Commission européenne et du Conseil de l'UE.
Stéphane Le Foll et Nunzia De Girolamo ont également rappelé qu’ils défendraient « un taux de convergence des aides prenant en compte une flexibilité pour les Etats membres, le maintien d'un système d'encadrement des droits de plantation viticoles de 2019 à 2030, ainsi que le maintien des quotas sucriers jusqu'en 2018, avec des contrats pour les raffineries portés à six mois. »
A lire aussi : Pour suivre les négociations de la Pac en direct de Luxembourg et de Bruxelles du 24 au 26 juin 2013 (et le 27 si les discussions se prolongent), rendez-vous sur : |
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