Login

Sécurité sociale A six mois de ses élections, la Msa dresse un bilan 2013 très positif

En assemblée générale jeudi 26 juin 2014, les représentants de la Msa ont présenté un bilan 2013 bien plus positif que celui de l’année précédente. A six mois de ses élections, la Msa conforte son rôle d’organisme de référence pour la protection sociale agricole.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Gérard Pelhâte, président de la Ccmsa, entouré de Jean-François Bélliard, premier vice-président, et Michel Brault, directeur. ( (©Terre-net Média)
 

C'est un bilan de l’année 2013 largement positif que les représentants de la Msa ont dressé lors de l’assemblée générale du jeudi 26 juin 2014. Un bilan étoffé d’avancées sociales qui répondent aux attentes du monde agricole » s’est félicité Gérard Pelhâte, le président de la structure.

A l’actif des représentants nationaux des 5,4 millions de bénéficiaires des prestations Msa, il faut compter sur la revalorisation des plus petites retraites agricoles depuis le 1er janvier 2014. La revalorisation représente environ 28 euros par mois. Au cours du mois de juin, plus de 500.000 retraités doivent recevoir un paiement rétroactif.

2013 a vu également la mise en place d’indemnités journalières en cas de travail pour cause de maladie ou d’accident de la vie privée. « Depuis le 1er janvier 2014, nous avons déjà versé 12 millions d’euros pour cette prestation », explique Michel Brault, le directeur de la Msa.

Seul bémol : la non revalorisation des prestations invalidité. Avec une indemnité invalidité aux environ de 360 € par mois, contre désormais 800 € pour les indemnités journalières, un écart conséquent de volume et donc d'équilibre budgétaire pourrait se créer entre les deux prestations.

A l’approche des élections Msa, qui se dérouleront en janvier 2015, Gérard Pelhâte peut se féliciter d’avoir consolidé la légitimité de la Msa en tant que structure de référence pour la protection sociale des agriculteurs. En témoigne le passage au monopole de la Msa pour la couverture de base maladie et accidents du travail (Amexa et Atexa) depuis le 1er janvier dernier.

Pour les représentants nationaux de la Msa, cette légitimité auprès des pouvoirs publics a été gagnée grâce aux objectifs atteints en matière de gestion rigoureuse des différentes activités, et particulièrement en matière d’économies de fonctionnement. Entre décembre 2010 et décembre 2013, les caisses de la Msa ont réduit leurs coûts à travers une réduction de 5 % des effectifs en Cdi, soit une baisse d’environ 800 postes, ainsi qu’une baisse des charges de fonctionnement de 17 %.

Saisir les opportunités pour asseoir sa légitimité

Et question légitimité, la Msa ne compte pas en rester là et souhaite « saisir toutes les opportunités pour renforcer son rôle dans les territoires ruraux ». Ainsi, la structure étudie les futures conséquences de la réforme des collectivités territoriales. Cette dernière engendrera une nouvelle répartition de compétences en matière d’activités sociales. Avec, à terme, la disparition des départements, la Msa pourrait intervenir aux côtés des caisses d’allocations familiales pour gérer le revenu de solidarité active, actuellement du ressort des Caf et des conseils généraux. « Les caisses Msa pourraient récupérer ces compétences, avec une qualité de service qui apporterait un plus à cette protection sociale. »

En attendant, la structure doit organiser ses élections pour janvier 2015. Une vaste campagne de communication sera menée à partir de septembre pour inciter tous les bénéficiaires de la Msa à voter, mais surtout à recruter des candidats pour remplacer les 25.000 représentants locaux pour les cinq prochaines années.

Après deux mandats à la tête de la Ccmsa, Gérard Pelhâte, qui a transmis son exploitation agricole au 1er janvier dernier, passera la main.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement