Marchés des céréales Unanimité pour mettre fin à la campagne contre la qualité des blés français
Les intempéries n’expliquent pas à elles seules les défauts de qualité d’une partie des blés récoltés selon l'Apca et Coop de France. Limiter à 170 unités d’azote l’épandage d’engrais azoté n’est pas compatible avec l’objectif partagé par l’ensemble des acteurs de la filière et par le ministre de l’Agriculture de produire un blé standard à 11,5 % de protéines.
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Depuis quelques jours, l’ensemble des responsables professionnels de la Fnsea, l’Apca, de Coop de France et de l’Agpb tirent à boulets rouges contre les détracteurs et les analystes de marché qui vilipendent la qualité du blé récolté en France.
Il y aura assez de blé en qualité et en quantité pour satisfaire toutes les filières et pour exporter, assurent-ils chacun leur tour lors des différents points presse de rentrée. Selon Guy Vasseur, président de l’Apca, la campagne engagée depuis un mois dessert les agriculteurs et tirent encore davantage les prix à la baisse. Or les décotes affichées sont injustifiées.
Ils ne nient pas que les conditions de récoltes des blés n’ont pas été favorables pour livrer des grains de qualité. Mais des régions s’en sortent bien !
Pour Philippe Mangin, ce sont aussi les nouvelles normes d’épandage d’engrais qui limitent à 170 unités la quantité d’azote par hectare qui sont le facteur limitant. Ces normes étendues sur les territoires de 3.000 nouvelles communes sont incompatibles avec les objectifs affichés et partagés par l’interprofession céréalière de produire un blé standard à 11,5 % de protéines.
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