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Changement climatique L'évolution de la physiologie du blé lui évite de subir celle du climat

Les températures et la disponibilité en eau connaissent des variations que le blé absorbe, lui-même évoluant. Il précocifie ses stades pour une récolte en juillet avant le sec d'août.

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Des simulations réalisées pour cette étude permettent d'évaluer l'ampleur des évolutions attendues, dans la Somme, au niveau des températures et des précipitations.

Les analyses climatiques mensuelles réalisées spécifiquement pour cet exercice à partir de données Météo-France concernent d’une part une période de référence centrée en 1985 allant de 1971 à 2000 et d'autre part, une seconde période future centrée en 2050 (horizon temporel choisi pour l'ensemble de l'étude) allant de 2036 à 2065.

La comparaison entre les périodes 1971-2000 et 2036-2065 montre :

La comparaison entre les deux périodes, pour le blé et un sol ayant une réserve utile de 200 mm, montre qu'il n'y a pas de dégradation du confort hydrique du blé compte tenu de l’avancée des stades phénologiques de la plante. Le stress hydrique serait bien accru de fin juillet à août pour la période 2036-2065, mais sans effet sur la culture, alors déjà récolté depuis la première quinzaine de juillet.

Concernant la betterave dans un sol dont la réserve utile est de 200 mm, la comparaison entre les périodes 1971-2000 et 2036-2065 montre :

Suite de l'article >>> Compensation entre phénomènes positifs et négatifs sous conditions.

 

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