Campagne commerciale 2013/2014 Les marchés céréaliers à la botte des marchés monétaires
A ce jour, le potentiel de baisse du blé au cours des prochaines semaines est de 10 €/t. Pour le colza, il pourrait atteindre 30 € à 40 €/t.
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Autrement dit, les niveaux des prix agricoles sont en phase avec l’état d’approvisionnement connu et attendu des marchés en céréales et en oléoprotéagineux. En Australie, l’île-continent est encore victime d’une canicule mais les récoltes de grains sont déjà stockées. Et dans l’hémisphère Nord, les vagues de froid en Amérique et en Russie ne compromettent pas encore les cultures d’hiver. Enfin, les troubles politiques en Ukraine n’affectent pas les livraisons de céréales.
Des tensions à venir sur les marchés des oléoprotéagineux ?
Mais sur les marchés monétaires et financiers, la situation est différente. Les dévaluations du réal brésilien et du peso argentin pourraient inciter les producteurs sud-américains à conserver leurs récoltes pour ne pas vendre à vil prix leurs productions. Ce qui pourrait créer des tensions sur les marchés des oléoprotéagineux bientôt moissonnés. Une tension par ailleurs exacerbée si la Chine mise sur la relance de la consommation intérieure pour compenser le ralentissement des exportations.
A ce jour, le potentiel de baisse du blé est de 10 € au cours des prochaines semaines et celui du colza de 30 € à 40 €/t dès que les sojas brésilien et argentin seront récoltés en mars. Sauf accident climatique, les récoltes porteraient sur 135 millions de tonnes pour les deux pays. Elles s’ajouteraient aux quantités disponibles d’huile de canola canadien qui ne trouvent pas de débouchés.
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