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Agrobusiness Bénéfice en baisse pour Bunge au 3e trimestre, mais en hausse sur 9 mois

Paris, 29 oct 2015 (AFP) - Le géant américain de l'agrobusiness Bunge a dégagé un bénéfice net de 239 millions de dollars au troisième trimestre, moins élevé que l'an dernier, mais qui lui permet d'afficher un profit en légère hausse sur les neuf premiers mois de l'année.

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Le résultat net a diminué de 18,7 % par rapport au troisième trimestre 2014 (294 millions de dollars), mais Bunge a tout de même dégagé un bénéfice en hausse de janvier à septembre (588 millions de dollars, soit + 3,3 %), indique le groupe dans un communiqué. La baisse du chiffre d'affaires, de l'ordre de 30 % au premier semestre, est limitée à 21 % de juillet à septembre (10,8 milliards de dollars). Depuis le début de l'année, l'activité s'est contractée de 26 % à 32,3 milliards de dollars.

Tous les secteurs sont en repli dans les mêmes proportions, la division « agribusiness » - qui représente les trois-quarts des revenus - se démarquant par sa rentabilité en hausse, grâce à « de bonnes marges dans la transformation de soja et des ventes accrues de céréales au Brésil », a souligné le pdg du groupe, Soren Schroder, cité dans le communiqué.

La branche « nourriture et ingrédients », qui regroupe les produits transformés comestibles (huiles et farines) « présente une amélioration par rapport au deuxième trimestre, portée par l'Amérique du nord, malgré un environnement économique difficile au Brésil et la dévaluation rapide du real face au dollar », a-t-il ajouté.

Bunge a racheté 100 millions de dollars de ses propres actions au cours du troisième trimestre, portant le total à 300 millions depuis le début de l'année, et a en outre annoncé durant l'été les acquisitions d'un meunerie de blé au Brésil et d'un producteur d'huiles de soja et de canola (colza OGM) aux Etats-Unis.

Le groupe table sur le maintien d'une « forte demande pour les aliments et les huiles à base de soja qui continuera de soutenir un environnement favorable aux Etats-Unis et au Brésil », a indiqué le directeur financier, Drew Burke.

En outre, le colza européen et le canola canadien resteront « sous pression à cause d'une faible demande », tandis que les exportations de maïs vers le Brésil devraient bénéficier de l'abondance de la « safrinha » (petite récole de maïs, plantée après le soja).

Par ailleurs, le montant des investissements a été revu à la baisse pour 2015, de 875 à 750 millions de dollars, le solde étant reporté sur 2016 et 2017, a précisé M. Burke.

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