Login

Sortir de la crise #4 Xavier Beulin : « Il faut des outils de refinancement global des exploitations »

Quatrième volet de notre « tournée » syndicale : la Fnsea défend un « refinancement global des exploitations », avec la réassurance d’un financeur public comme la Banque publique d’investissement. Xavier Beulin estime aussi qu’il faut accompagner les producteurs « qui ne supporteront pas un endettement supplémentaire ».

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Pour pallier les « 4 à 5 milliards d’euros de pertes » accumulées par les exploitations agricoles depuis le début de la crise agricole , la FNSEA demande, outre de nouvelles mesures « traditionnelles » d’urgence, des outils pour le «  refinancement global des exploitations agricoles ».

Pour refinancer les exploitations, « il nous faut obtenir un fonds de garantie ou de réassurance supporté par les pouvoirs publics, par la BPI par exemple, ou par d’autres concours financiers, pour que les banques puissent proposer un refinancement au plus grand nombre d’agriculteurs ». « On doit avoir une gamme de produits en direct avec les banques, pour que ce soit plus rapide. Car passer 150 000 à 200 000 dossiers en cellules d’urgence est impensable », explique Xavier Beulin.

[Video] Xavier Beulin: « Il faut des outils de refinancement global des exploitations »

https://www.dailymotion.com/video/x91qvnk

Le meeting de la FNSEA évoquera évidemment l’avenir de la Pac, ordre du jour du conseil des ministres européens de l’agriculture, conviés à Chambord par Stéphane Le Foll. « La Pac n’a plus de cap stratégique. Il faut remettre tous les sujets sur la table : systèmes assurantiels, verdissement des aides, normes, etc. »

Mais le débat agricole européen sera probablement perturbé par les prochaines élections présidentielles et législatives de 2017. La FNSEA, quant à elle, renouvellera son équipe nationale. A l’inverse des candidats à l’Elysée, Xavier Beulin assure ne pas penser – ou pas encore – à sa réélection à la tête de la FNSEA. « Non, car je n’ai pas le temps d’y penser. Je me prononcerai sur ce sujet en début d’année. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement