Travail du sol Diamond Harrow, un diamant australien à la rescousse des couverts
Kelly Engineering lance le Diamond Harrow, un outil de travail du sol conçu pour booster les couverts végétaux. Travail superficiel, semis simultané, coût d’utilisation minime… Grâce à ce nouveau matériel, Shane Kelly, directeur de la marque, souhaite démocratiser les couverts végétaux au niveau mondial.
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Travailler le sol, diminuer les coûts d’intervention et accroître la productivité des semis de couverts végétaux, c’est possible avec Diamond Harrow, un outil de travail du sol venu de l’autre bout du monde ! C’est du moins ce que propose son concepteur Kelly Engineering, installé en Australie. Le concept est simple. Un bâti en croix sert de support pour tendre quatre chaînes, en forme de losange. Au même moment, un semoir pneumatique met en place le couvert.
Les premiers tests ont démarré aux États-Unis le mois dernier. Un lancement qui arrive à point nommé puisque les agriculteurs américains sèment de plus en plus d’intercultures. Ils cherchent ainsi à accroître le rendement des cultures principales et à réduire l’utilisation de produits phytosanitaires et d’engrais chimiques.
« L’objectif est de proposer aux producteurs des matériels efficaces et économiques. Ajouter un semoir sur le Diamond Harrow répond exactement à ce besoin », explique Shane Kelly, directeur de la marque. Et d’ajouter : « Aux États-Unis, le gouvernement incite financièrement les exploitants à mettre en place des couverts végétaux pour favoriser le recyclage des éléments nutritifs, améliorer la structure des sols, contrôler leur érosion et limiter le ruissellement de l’eau. Comme en Australie, les agriculteurs ont compris que les sols couverts en permanence sont plus sains et plus productifs. À l’échelle mondiale, les semis d’interculture devraient se généraliser pour enrayer la dégradation des sols, la prolifération des adventices et maîtriser les flux d’eau ».
Techniquement, le Diamond Harrow utilise quatre chaînes, tendues et alignées pour former un diamant. Disponible en six largeurs, de 6 à 18,3 m, cet outil traîné prépare un lit de semence fin pour semer directement le couvert. En effet, le constructeur a installé des disques métalliques ou des pics sur les maillons de la chaîne. Ainsi, l’outil scalpe uniquement la couche supérieure du sol et favorise l’activité microbienne qui dégrade les résidus. La lumière assèche rapidement les adventices sur le dessus de la couche, qui meurent.
Excepté l’augmentation des rendements due à la précision du semoir et à l’amélioration de la fertilité des sols, la marque annonce une réduction significative des coûts d’entretien du matériel. « Un de mes clients dépense 13 500 € par an pour entretenir son semoir. 6 300 € environ sont affectés au semis des couverts. Avec un Diamond Harrow, le remplacement des chaînes coûte 22 500 €. Et avant de les user, il aura travaillé plus de 40 000 ha, détaille le fabricant. Ramené à l’hectare, le coût n’excède pas 70 centimes. »
L’entreprise australienne réalise déjà plus de 2/3 de son chiffre d’affaires aux USA. Elle exporte également ses produits au Canada, en Allemagne et au Royaume-Uni , et cherche à conquérir le marché africain. Côté disponibilité, le constructeur annonce le début de la commercialisation pour les prochains semis de couverts.
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