Confédération paysanne « L'irrigation ne doit pas servir à entretenir un système agricole intensif »
Suite à l'annonce du plan d'action pour la gestion quantitative de l'eau, la Confédération paysanne réagit. Elle estime que la priorité doit être donnée à la transition vers des pratiques agricoles qui cherchent l'économie de l'eau et non à la prolifération des réserves.
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Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, et Stéphane Travert, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, ont présenté mercredi 9 août en Conseil des ministres leurs axes d’actions sur la gestion quantitative de l’eau.
La Confédération paysanne estime qu'il s'agit de « quelques phrases pleines de bonnes intentions, mais qui ne remettent pas en cause les pratiques passées ! »
Le syndicat est contre « la prolifération de réserves » et rappelle que « les pluies hivernales ne tombent pas pour rien mais participent au cycle naturel de l'eau. ».
« Pour répondre aux enjeux de gestion de la ressource en eau en cohérence avec son milieu, la priorité doit être donnée à la transition vers des pratiques agricoles qui cherchent son économie (assolements, variétés adaptées au milieu naturel, etc…). La gouvernance de l'eau doit absolument être revue pour stopper l’accaparement par une minorité. Les ouvrages de stockage doivent être pensés pour bénéficier à l'ensemble d'un territoire et de ses acteurs et leur construction doit avoir le moins d’impact possible sur le milieu naturel. » poursuit la Confédération. Elle « défend une irrigation compatible avec les besoins des milieux naturels, accessible à tous et qui doit avant tout sécuriser les productions, en particulier celles à forte valeur ajoutée en emploi. Elle ne doit pas servir à entretenir un système agricole intensif. »
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