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L'info marché du jour Aux États-Unis, plus qu’un quart des champs de blé à récolter

Aux États-Unis, 6 % de surfaces de blé supplémentaires ont été récoltées la semaine passée. (©@NelsonCertSeed)

Les travaux de récolte continuent de progresser plus vite que l'an dernier outre-Atlantique, bien que le rythme ralentisse. Au 19 juillet, 74 % des surfaces de blé d'hiver ont été moissonnées selon l'USDA.

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L a fin est proche pour la récolte de blé américaine. Au 19 juillet, il ne restait plus qu’un quart des cultures de blé d’hiver encore en place selon le rapport hebdomadaire de l’USDA, 74 % des surfaces ayant été récoltées. Les travaux ont toutefois légèrement ralenti par rapport au rythme des semaines précédentes, avec une progression hebdomadaire qui s’est limitée à six points.

Alors que la moisson avait débuté dans le pays un peu plus tôt que l’an dernier et maintenait une nette avance d’une année sur l’autre, l’écart s’est réduit au cours de la semaine passée, avec 66 % de la récolte achevée au 19 juillet 2019. Par ailleurs, la progression reste toujours en ligne avec la moyenne quinquennale (75 %).

Dans certains États, la moisson est déjà terminée : depuis le 12 juillet dernier au Texas et dans l’Arkansas, et depuis le 5 juillet dans l’Oklahoma.

Au Kansas, l’un des principaux États producteurs de blé, la moisson touche à sa fin également, avec 97 % des surfaces récoltées (92 % l’an dernier). Le 13 juillet dernier, date de la dernière publication du rapport de l’Association des producteurs de blé du Kansas sur l’avancée de la moisson, un point a été fait sur le blé récolté.

Pour Erik Lange, vice-président de la coopérative agricole MKC, les volumes sont en légère baisse cette année, sans grande surprise. Au début, la coopérative s’attendait à une collecte en net recul par rapport à la normale, notamment à cause des dommages qui ont été causés par le gel. Mais ils ont eu la chance d'avoir de bonnes conditions de remplissage du grain à la fin du printemps et au début de l'été, ce qui a permis de limiter la casse. Dans leur secteur, la récolte avait d’ailleurs commencé environ une semaine et demie plus tard que d’habitude.

Dans d’autres secteurs plus au centre, la qualité a été un peu moins bonne, le temps chaud et sec en fin de remplissage ayant nui au poids spécifique. La pluie, bien que nécessaire compte tenu de la sécheresse, a également perturbé l’avancée des travaux dans les champs.

Au global, les rendements ressortent relativement variables, certains secteurs ayant été plus affecté que d’autres par des difficultés lors de la période des semis, le gel ou la sècheresse. Les niveaux de protéines sont de leur côté globalement plus élevés par rapport aux autres années, allant de moins de 10 % à 14 %.

« Cette année, la culture [de blé] n'a pas eu le soutien de Dame Nature pour s'établir comme elle le ferait habituellement », a expliqué l’association des producteurs. « Certains agriculteurs sont vraiment satisfaits des moyennes qu’ils ont obtenu (rendement et qualité) lorsqu’ils se remémorent les conditions météorologiques particulièrement difficiles auxquelles ils ont dû faire face. »

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