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Euronext Le blé progresse, soutien des restrictions russes à l'exportation

Les prix du blé étaient en progression, mercredi à la mi-journée, soutenus notamment par la mise en place prochaine de restrictions d'exportation par la Russie.

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À Chicago, « les prix fermes sur la mer Noire ont soutenu le blé », a souligné le cabinet Inter-Courtage dans une note.

La Russie prévoit d'imposer des quotas d'exportation de céréales et de les taxer à hauteur de 25 euros la tonne, du 15 février au 30 juin, afin de faire baisser les prix de son marché intérieur. « On sent que les Ukrainiens ralentissent un peu leurs exports en prévision de ces taxes en Russie, pour pouvoir vendre à des prix plus élevés », a commenté pour sa part Nathan Cordier, analyste au cabinet Agritel.

Le contexte mer Noire a un impact d'autant plus important que la France n'a pas une quantité de marchandises importante à exporter pour la deuxième partie de la campagne commerciale, a souligné Nathan Cordier.

Les transactions qui animent le marché à la veille des fêtes de Noël portent toutefois sur de petits volumes de marchandises, et cette tendance demandera à être confirmée sur janvier, février, a-t-il conclu.

Autre élément de soutien, au Royaume-Uni, le ministère de l'agriculture a revu à la baisse sa production de blé pour la campagne 2020-21, à 9,66 millions de tonnes contre 10,1 Mt précédemment, et donc une baisse de 41 % par rapport à la campagne précédente, a rapporté le cabinet Inter-Courtage.

Peu avant 13 h (12 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé progressait d'1 euro sur l'échéance mars à 210 euros, et de 1,25 euro sur l'échéance de mai à 207,75 euros, pour un peu moins de 8 000 lots échangés.

La tonne de maïs progressait, elle aussi, de 75 centimes sur le contrat de janvier à 195,75 euros et de 75 centimes également sur le contrat de mars à 193,25 euros, pour environ 400 lots échangés.

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