Maladies des cultures La fusariose, un mal difficile à cerner
La fusariose de l’épi peut occasionner des pertes importantes de rendement par échaudage. Mais surtout, elle peut provoquer une contamination des grains par des mycotoxines et une dégradation de la qualité sanitaire. Les principaux leviers s’actionnent au moment de la réflexion sur les assolements et les choix variétaux. En saison, un traitement fongicide, même si d’efficacité modeste, sera déclenché dans les situations les plus à risques. Là encore certaines règles devront être respectées.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
|
Parce que le risque agronomique d’accumulation du Don dans le grain dépend de la rotation, du travail du sol et de la variété, la réflexion sera initiée bien avant la mise en place de la culture. Le climat au moment de la floraison joue également un rôle primordial vis-à-vis des risques de contamination par les mycotoxines.
Une fois la culture installée, le recours à la lutte fongicide est toujours possible mais avec une efficacité limitée. Toutefois, appliqué à la bonne dose et au bon stade, un traitement à l’aide d’un produit spécifique pour lutter contre les fusarioses est un levier supplémentaire à mettre en œuvre dans les situations les plus à risque. Quelques jours après l’épiaison, il conviendra d’être vigilant sur l’évolution des conditions climatiques et se tenir prêt à intervenir dés le début floraison (sortie des premières étamines).
Le dossier spécial maladies des cultures de Terre-net s'arrête cette année sur la fusariose du blé. Retrouvez-le derrière ce lien : dossier spécial maladies des cultures. |
Pour accéder à l'ensembles nos offres :