Colza, commencer à surveiller la présence de larves
Les larves de grosses altises commencent à faire leur apparition dans les parcelles de colza. De même, après l’arrivée du charançon du bourgeon terminal depuis une dizaine de jours, les femelles ont débuté leurs pontes. La vigilance va donc être de mise à partir de la fin octobre et pour les semaines à venir. En blé, pucerons et cicadelles doivent être surveillés de près, dès la levée. Les conditions très humides des deux dernières semaines sont aussi très favorables aux limaces.
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Dans plusieurs régions, les BSV appellent à la vigilance face aux pucerons et cicadelles dès la levée des céréales à paille.
Les semis sont en pause, place maintenant à la protection des cultures fraîchement semées.
— Alexis Leherle (@AlexisLeherle) October 25, 2024
Avec les températures des derniers jours, les #pucerons sont bien présents dans cette parcelle de #Léon l'escourgeon pic.twitter.com/iRlY5VvhvG
Cela concerne toutefois peu de parcelles pour le moment, compte tenu des conditions très humides et des chantiers de semis retardés.
21 % des blés semés au 21 octobre
Selon le dernier rapport Céré’Obs, 21 % des surfaces de blé tendre étaient emblavées au 21 octobre 2024, contre 50 % à la même date en 2023 et 47 % sur la moyenne 2019-2023. Le stade levée affiche également un retard, à 7 % (20 % en 2023 et 17 % sur la moyenne quinquennale).
Du côté des orges d’hiver, on comptait 38 % de la sole semée à cette même date (64 % en 2023 et 64 % sur la moyenne des 5 années précédentes) et 14 % au stade levée (32 % en 2023 et 29 % sur la moyenne des 5 dernières années).
🌽📈 #CéréObs Semaine 42 : le rapport est en ligne ! #Maïs grain
— FranceAgriMer (@FranceAgriMerFR) October 25, 2024
- Les récoltes progressent de 14 % à 25 %#Blé tendre
- Les semis progressent de 10 % à 21 %
Retrouvez l’intégralité des données ici 👇 https://t.co/VJnfGJgmaM pic.twitter.com/lkwwvFoC0F
La météo a toutefois laissé un peu de répit aux agriculteurs cette semaine, en témoignent leurs partages sur les réseaux sociaux :
Les conditions s'améliorent on peut monter sur les labours de début septembre go go go on va ressortir le semoir "rapide" demain. 10% de fait on avait fini l'année dernière à la même date pic.twitter.com/wPp1WbHjuO
— guigui (@Guiguiperdereau) October 23, 2024
Semis des orges #KWSFaro pour la filière brassicole 🍻
— Sofie Nico (@NicolardotS) October 24, 2024
Ça fait presque de la poussière !!! Incroyable cette année 😉#semis2024 🤠🚜🌱 pic.twitter.com/CDnIGM3ZbH
Un répit de courte durée, mais les prévisionnistes annoncent l’installation d’un anticyclone sur la France la semaine prochaine :
Avec le retour de la pluie, c'est la préparation des charrues pour le retour du labour afin de pouvoir avancer dans les semis de blé. pic.twitter.com/208aKjM5pX
— Julien Lep (@julienlep72) October 25, 2024
On croise les doigts pour tous ceux qui ont encore bcp de travauw dans les champs... https://t.co/JITKL6D5x3
— Visio-Crop (@VisioCrop) October 23, 2024
Les observations du BSV dans votre région
La carte ci-dessous est interactive, cliquez sur la région qui vous intéresse pour accéder aux infos :
25 % des maïs récoltés contre 69 % en moyenne
Au-delà des semis de céréales, l’observatoire Céré’Obs de FranceAgriMer renseigne également sur l’avancée des récoltes de maïs grain, qui pâtissent également des conditions météo.
Au 21 octobre, 25 % de la sole était moissonnée contre 82 % en 2023 et 69 % sur la moyenne quinquennale.
Journée compliquée pour les équipes 3 ha de maïs récolté en 6 heures, le champ ravagé, les parcelles voisines défoncées, la moissonneuse plantée régulièrement!!! Mais quel automne 🥲 @Fragritwittos @FranceAgricole @AGPM_mais @DesrumauxRegis @valfrancecoop merci @MaximeBuffalo 🙏 pic.twitter.com/a3fEdpgmVh
— Christophe Grison (@agritof60) October 23, 2024
Tournesol enfin terminé, toujours à 11/12 d'humidité mais au moins c'est fait. Des voisins livraient à plus de 20 % d'humidité, quasi inexistant habituellement chez nous ce genre de taux. pic.twitter.com/35k0DssVer
— Benoit, Paysan charentais (@benoitpaysan) October 25, 2024
Installé dans le Loir-et-Cher, Charlin Hallouin a dû prendre la décision de broyer son sarrasin au lieu de le récolter. « Nous avons implanté 1,5 ha cette année pour la transformation à la ferme et la vente directe. On le fauche généralement lors de la 2e quinzaine de septembre, pour le laisser sécher une dizaine de jours, explique-t-il. L’objectif est que la parcelle soit libérée au 5-10 octobre maximum car le sarrasin fait partie des cultures non-cibles autour desquelles il ne faut pas appliquer de prosulfocarbe avant leurs récoltes dans un rayon de 1 km. »
Défi non relevé cette année. C’est pas la @JohnDeere qui récolte le sarrasin mais le broyeur 😣
— Charlin (@HallouinCharlin) October 16, 2024
Plusieurs raisons ⤵️ pic.twitter.com/hszeAMI2FP
« Mais cette année, on n’a pas eu l’opportunité météo pour ce semis de début juin. Avec les jours qui raccourcissent, il aurait fallu 15-20 jours sans pluie pour permettre la récolte et les sols sont vraiment humides. Donc on a pris la décision de broyer le sarrasin ! La très bonne récolte de l’année précédente a permis de constituer un stock de crise, qui va être utilisé dès cette année… » confie l'agriculteur.
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