Alimentation et climat La lutte contre le gaspillage alimentaire au menu de ce vendredi
La lutte contre le gaspillage alimentaire est à l’honneur ce vendredi 16 octobre 2015. Stéphane Le Foll consacre sa matinée à ce thème, un sujet d'autant plus important cette année qu'il a aussi des conséquences en termes de réchauffement climatique.
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Ce vendredi 16 octobre 2015, c'est la Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. A cette occasion, Stéphane Le Foll réunit ce matin le Comité national de lutte contre le gaspillage alimentaire pour « dresser un bilan des initiatives françaises et européennes engagées par les partenaires et signataires du Pacte anti-gaspi pour réduire le gaspillage alimentaire. » Ce pacte a été mis en place en juin 2013 et a déjà été signé par 30 organismes : des collectivités territoriales, des producteurs, des acteurs de l'industrie agroalimentaire, de la grande distribution...
Le ministre de l’agriculture inaugurera également l’opération « Anti-gaspi, pour le climat aussi » organisée par la Ville de Paris, en partenariat avec le ministère. Cette opération s’inscrit dans la préparation de la COP 21, conférence des Nations unies sur les changements climatiques, et la lutte contre le réchauffement climatique. Le parvis de l’Hôtel de Ville accueillera le grand public tout au long de la journée du 16 octobre pour sensibiliser les citoyens sur l'évolution nécessaire des comportements de consommation, à travers divers activités et ateliers.
Sur l’ensemble du territoire, de nombreuses actions de sensibilisation au gaspillage alimentaire seront également organisées aujourd’hui : des opérations « zéro gaspi » dans les cantines scolaires ; des « Disco Soupe », des animations anti-gaspi dans les supermarchés, etc. Il reste en effet beaucoup à faire en France : chaque Français jette en moyenne l’équivalent de 20 kg de nourriture par an – dont 7 kg parfaitement emballés - , soit l’équivalent d’une perte de 400 euros par an et par foyer. Ce gaspillage alimentaire a également un coût pour la planète : chaque kilo de denrée jetée induit automatiquement l’utilisation en pure perte de quantités considérables d’énergie qui ont un impact direct sur le réchauffement climatique.
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