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Pac post-2020 La City university London plaide pour une Pac alimentaire et non plus agricole

Selon un rapport anglais, les décideurs devraient traiter conjointement les questions alimentaires et agricoles à l'avenir. (©Fotolia)

Les analyses se succèdent en vue de la prochaine réforme de la Pac pour l’après-2020. L’université internationale de Londres apporte sa pierre à la réflexion en défendant une orientation plus « alimentaire » de la Pac qui doit, selon elle, s’élargir de son champ strictement agricole.

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Selon un rapport anglais, les décideurs devraient traiter conjointement les questions alimentaires et agricoles à l'avenir. (©Fotolia)

« Un rapport publié par la Food Research Collaboration, initiative de la City University London, défend l’idée de transformer la Pac en « politique alimentaire commune et durable », afin qu’elle conserve « sa pertinence au 21e siècle ».

Le rapport, en anglais, intitulé « La PAC est-elle encore adaptée ? », explique que « les décideurs doivent traiter conjointement les questions alimentaires et agricoles ». « Ces enjeux comprennent la réduction des émissions de carbone, la préservation des ressources en eau, la lutte contre le gaspillage alimentaire, la santé publique et la satisfaction des consommateurs. »

Le rapport envisage notamment quatre scénarios possibles concernant les objectifs de la Pac et les préparations pour le prochain cycle de réforme. La PAC pourrait ainsi « s’affaiblir considérablement, évoluer de façon pragmatique, devenir une politique de développement rural ou encore se transformer en politique alimentaire commune (et durable) ».

Les auteurs estiment que l’impact de la production agricole sur la santé publique n’est pas pris suffisamment au sérieux. Ils affirment également que « les hommes politiques et les décideurs ne semblent pas prendre toute la mesure de l’ampleur des changements à apporter ».

« La PAC doit devenir une politique alimentaire commune et durable, explique ainsi son principal auteur, le professeur Tim Lang de la City University de Londres. Mais les décideurs sont soit frileux, soit aveuglés par la croyance que la technologie pourra résoudre les problèmes alimentaires qui se poseront à l’avenir. Cela n’arrivera pas. Des évolutions sont aussi nécessaires en termes de culture alimentaire. »

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