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Avec Yara, PepsiCo veut décarboner sa production de chips

Yara va séquestrer le gaz carbonique relâché par son usine néerlandaise de Sluiskil au large d’ Øygarden, en Norvège.

[Contenu proposé par La Pomme de terre française] PepsiCo a conclu un partenariat avec Yara pour aider les producteurs de pommes de terre à adopter des pratiques bas carbone.

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L’enjeu pour le groupe PepsiCo, connu pour ses sodas Pepsi et ses chips Lays, est de réduire de 40 % ses émissions européennes à l’horizon 2030 alors que les fertilisants pèsent pour l’essentiel de l’empreinte carbone des pommes de terre qu’il utilise en Europe.

Cet accord qui va toucher 100 fermes et couvrir 128 000 ha en Europe et au Royaume-Uni prévoit la fourniture annuelle de 165 000 tonnes d’engrais. Cela représente 25 % des besoins pour la production des pommes de terre transformées par le groupe. Ceux-ci appartiendront à une gamme produite dans différents sites de Yara ayant adopté des procédés industriels réduisant leur empreinte carbone.

Ainsi l’usine d’Herøya en Norvège dispose à présent d’un électrolyseur alimenté en électricité renouvelable. Il est capable de produire l’hydrogène nécessaire à la synthèse d’ammoniac sans émettre de CO2. Un autre site de Sluiskil aux Pays-Bas a prévu de capturer chaque année 800 000 tonnes de gaz carbonique issu de son process industriel de production d’ammoniac puis de l'expédier sous forme liquéfiée à Øygarden, en Norvège où il sera injecté à 2 600 m au-dessous du fond de la mer dans des aquifères salines.

Le programme prévoit aussi la diffusion auprès des agriculteurs de moyens de raisonner les apports de fertilisants. Ils utiliseront pour cela les outils de capture de données du sol CropTrak et ML Analytics de Pepsico ainsi que les solutions digitales de Yara, notamment les images satellitaires disponibles sur sa plateforme AtFarm et les analyses foliaires Megalab.

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