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Euronext Le blé grimpe de 5 €/t pour retrouver les 260 €/t

La fermeture de plusieurs pays de l’Est aux importations de céréales ukrainiennes et des conditions de culture préoccupantes aux US font bondir le blé et le maïs UE.

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Les prix des céréales accéléraient rapidement à la hausse ce mardi à la mi-séance sur Euronext pour retrouver leur plus haut niveau depuis la fin mars. Après la Pologne et la Hongrie, la Slovaquie a en effet décidé de suspendre à son tour les importations de céréales ukrainiennes. La Bulgarie et la Roumanie pourraient également engager des mesures similaires.

La Russie continue dans le même temps de menacer de mettre fin au corridor sécurisé en mer Noire le mois prochain et d’ajouter à la tension du marché. Les conditions de culture outre-Atlantique suscitent quant à elles de plus en plus de préoccupations. L’USDA a en effet maintenu à 27 % ses notations de blé d’hiver « bon à excellent » dans son dernier Crop Progress hebdomadaire, soit des notations historiquement faibles pour la période de l’année.

Les semis de blé de printemps ne sont quant à eux avancés qu’à 3 %, soit un retard de 4 points par rapport à la moyenne cinq ans et un rythme inférieur aux attentes du marché.

Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2023 grimpait de 5 €/t, à 261 €/t, tandis que le contrat septembre 2023 s'appréciait de 3,25 €/t, à 259,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2023 s'amplifiait de 6,25 €/t, à 251 €/t, le terme novembre 2023 montait de 5,75 €/t, à 247,75 €/t.

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