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L'info marché du jour Les prix astronomiques de l’urée ont fortement réduit la demande mondiale

Début septembre, un appel d'offres de l'Inde en urée s'est conclu par l'achat d'un volume inférieur aux attentes du marché (©AdobeStock)

En Inde, au Brésil, en UE, la demande en engrais azotés est en berne à cause des prix hauts. Cela semble apaiser la flambée et même provoquer une détente ces derniers jours.

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L es prix très hauts de l'urée ont progressivement mené à une destruction de la demande mondiale. En particulier, le dernier appel d’offres de l’Inde – le plus gros pays importateur - s’est conclu le 9 septembre par l’achat de 874 000 t, « un volume inférieur aux premières appréciations du marché », expliquait Marius Garrigue sur Terre-net, le 27 septembre.

Au Brésil, second acheteur mondial d’urée, « les importateurs se sont retirés des affaires ». « Le pays a accumulé des stocks sur le premier semestre », indique l’analyste Ivan Postevoy sur Twitter, ajoutant que la demande européenne est de son côté plombée par un risque important de récession.

Cette faible demande mondiale a stoppé depuis mi-septembre la hausse des prix de l’engrais azoté, et a même provoqué des derniers jours un « retournement baissier » : 902,5 €/t le 26 septembre et 857,5 €/t quatre jours plus tard.

Encore orientés à la hausse il y a quelques jours, notamment à cause des tensions sur le marché du gaz et de la chute de l’euro par rapport au dollar, les prix de l’ammonitrate sur le marché européen pourraient pour leur part avoir atteint un plateau.

C’est ce que présagent les analystes du groupe CRU dans leur point hebdomadaire sur Twitter, expliquant là aussi cette évolution des prix par « la faible consommation en aval ».

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