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« L'état des céréales s'est globalement amélioré, mais reste hétérogène »

Au 14 avril 2025, 75 % des parcelles de blé tendre sont considérées dans un état bon à très bon, d'après l'observatoire Céré'Obs de FranceAgriMer.

L'état des céréales à paille s'est globalement amélioré pour la récolte 2025, mais reste assez hétérogène selon les secteurs. Dans plusieurs régions, on attend notamment le retour de la pluie.

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« Dans les grandes zones céréalières, c’est évidemment bien mieux qu’il y a un an ou que c’était dans l’hiver », observe Benoît Piètrement, président du conseil spécialisé « grandes cultures » de FranceAgriMer lors de son point presse d’avril du 16 avril. « On a eu la chance d’avoir une belle accalmie météo de deux-trois semaines, une période plutôt sèche, c'est intéressant pour réaliser les semis de printemps dans de bonnes conditions et aussi pour nos cultures semées à l’automne. »

Au 14 avril, 75 % des parcelles de blé tendre sont considérées dans un état bon à très bon, contre 64 % à la même date l’an dernier, selon l’observatoire Céré’Obs. 35 % des surfaces ont atteint le stade 2 nœuds (73 % en 2024 et 51 % sur la moyenne des 5 dernières années).

« Maintenant, il faut qu’on récupère un peu de pluie »

« Après, la situation est assez hétérogène. Certaines zones ont souffert d’inondations, et on compte encore aujourd’hui des parcelles ou des morceaux de parcelles touchés par l’humidité », précise Benoît Piètrement.

Un constat relayé également par Mélanie Franche, animatrice de la filière orges brassicoles chez Arvalis : « on observe des situations plutôt belles en orge d’hiver, mais certaines parcelles pâtissent encore des problèmes d’implantations, notamment dans le Nord et le Centre. On est sur une année plutôt classique en termes d'avancée des stades. Concernant les orges de printemps, ce qui est implanté est beau et dans de bonnes conditions ».

« Maintenant il faut qu’on récupère un peu de pluie. L’avantage, c’est que les maladies sont peu présentes, mais les vulpins poussent quand même et commencent à passer au-dessus des orges d’hiver. Cela reste la problématique majeure. » À l’occasion du colloque des orges brassicoles, Edouard Baranger a aussi insisté sur l’intérêt de la résistance JNO des variétés, « suite à beaucoup de signalements à la mi-mars. Les variétés résistantes tirent leur épingle du jeu ». 

FranceAgriMer comptabilise 72 % de la sole d'orge d’hiver dans un état bon à très bon (67 % en 2024). Le stade 2 nœuds concerne 64 % des parcelles (86 % en 2024 et 64 % sur la moyenne quinquennale) et le stade épiaison débute à 1 % (2 % et 1 %).

En orge de printemps, ce sont 84 % des surfaces qui sont appréciées en bon ou très bon état et le stade 2 nœuds démarre, avec 5 % des parcelles (6 % en 2024 et 5 % sur la moyenne des 5 dernières années).

39 % des surfaces de maïs grain emblavées

Du côté du blé dur, 76 % des surfaces sont considérées dans un état bon à très bon (70 % en 2024). Le stade 2 nœuds passe à 51 % (60 % en 2024 et 55 % sur la moyenne des 5 dernières années) et le stade épiaison débute à 1 % (6 % et 2 %)

L’observatoire Céré’Obs rend compte également de l’avancée des semis de maïs grain : 39 % des surfaces sont emblavées au 14 avril, contre 11 % en 2024 et 20 % sur la moyenne des 5 dernières années. Le stade levée débute à 4 % (1 % en 2024 et 2 % sur la moyenne 5 ans).

« L’état de la plaine est globalement bon, résume Benoît Piètrement. On va toucher du bois pour la suite et mettre tous les guillemets possibles, mais c’est plutôt pas mal aujourd'hui ».

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