Etat des cultures Les surfaces de blé tendre résistent bien à l’hiver humide
L’automne et l’hiver n’ont pas été tendres pour les travaux de semis et le développement des cultures, notamment en blé. Les conditions hivernales difficiles – des sols parfois saturés d’eau, des températures moindres, des déficits conséquents d’ensoleillement – ont retardé sensiblement le développement du blé tendre en France d’environ 15 jours. Mais pas de panique : comme les années précédentes, les deux tiers des surfaces restent dans « de bonnes voire très bonnes conditions » en cette mi-mars. Explications de Maggy Muckensturm, chef de projet Céré'Obs à FranceAgriMer.
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Au 4 mars 2013, sur les 11 régions françaises surveillées par Cér'Obs(1), le programme de suivi de l'état des cultures de FranceAgriMer, le retard de développement des surfaces de blé tendre est de 15 jours par rapport à 2012. Les semis, eux, accusaient déjà un retard de 12 jours à cause des conditions automnales très humides.
Dans la plupart des régions, le déficit d'ensoleillement oscille entre 20 et 40 % par rapport à la normale pour le mois de février 2013. Pire, en Bourgogne, ce déficit a atteint 80 %.
Pour Maggy Muckensturm, chef de projet Céré'Obs, ces chiffres sont toutefois à relativiser. « La nature opère le plus souvent son propre mécanisme de rattrapage.» Ces chiffres ne préfigurent pas une mauvaise récolte. D'ailleurs, malgré ce contexte climatique dégradé, 66 % des cultures de blé sont aujourd'hui dans de bonnes voire très bonnes conditions.
Reste que le nouvel épisode neigeux de cette mi-mars au nord de la Loire perturbe les travaux dans les champs.
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