La neige interrompt les travaux des champs

La neige interrompt les travaux des champs
Parcelle d'orge de printemps fin mars 2012.
Les semis d'orge de printemps doivent être interrompus cette année dans certaines régions à cause de la neige tombée abondamment. (© Terre-net Média)
François Dumoulin, conseiller grandes cultures de la Chambre d’agriculture de l’Oise, témoigne du « retour inopiné de l’hiver qui vient contrecarrer les plans établis ». Même s’il n’y a pas à craindre de dégâts, le retour du froid étant neigeux, les chantiers doivent à nouveau être ajournés et ce, jusqu’à ce que les sols ressuient et se réchauffent un peu. Ainsi, « dans quelques parcelles où le blé n’a pas pu être semé, les semis d’orge de printemps vont commencer à être tardifs ». Il faudra savoir être réactif sans précipitation.

Attendre pour le deuxième apport d’azote

Le conseiller rappelle que sur blé, quelle que soit la météo, le stade épi 1 cm arrive vers début avril, à plus ou moins une semaine près. « Le deuxième apport d’azote reste donc à programmer d’ici la fin du mois même si les blés semblent accuser un léger retard. Sur les blés encore peu développés à ce moment-là, il vaudra sans doute mieux fractionner ce deuxième apport que risquer de le retarder trop tardivement en avril. » Certaines parcelles n’ont pas encore reçu d’azote. « Dès que les conditions le permettront, apporter 40 unités, et suivre également cette logique même s’il n’y a que dix jours entre le premier et le deuxième apport. » Attention cependant, dans les parcelles ayant reçu plus de 40 unités avant la neige, « les pertes par réorganisation seront importantes et feront défaut à la dose bilan pour assurer rendement et protéines en cas de printemps favorable à des potentiels élevés ».

Adapter l’itinéraire technique de l’orge

Généralement, en cas de printemps favorable, les potentiels des semis d’orge de printemps sont maintenus jusqu’au 15 mars. « Compte tenu de la couche neigeuse, du temps qu’il faudra pour qu’elle fonde puis pour que les sols ressuient, cette limite sera largement dépassée. Mais dans des sols bien ressuyés et en bonnes conditions, au 20 mars, c’est encore jouable en adaptant l’itinéraire technique. » Le risque qualité augmente cependant. François Dumoulin conseille donc de rester prudent avant de s’engager avant récolte non seulement sur une quantité, mais aussi sur le débouché brassicole. « La densité conseillée est plafonnée à 350 grains/m². »

Retrouvez l'intégralité de la note En arpentant champs et prairies sur le site de la Chambre d'agriculture de l'Oise.

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