Au Salon de l'agriculture Un face-à-face qui s'annonce tendu entre Macron et les agriculteurs
Un comité d'accueil d'agriculteurs a dormi devant le Salon de l'agriculture avant la visite samedi d'Emmanuel Macron en terrain miné, tant la colère se cristallise désormais sur sa personne après la bourde élyséenne autour de l'invitation des Soulèvements de la Terre, collectif écologiste honni de nombreux exploitants.
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Devant le Salon à Paris, sur l'esplanade où s'est installé le syndicat majoritaire, la FNSEA, la nuit a été calme. Quelques exploitants ont dormi sur la paille, et les mines sont fatiguées. Un groupe d'agriculteurs du syndicat concurrent, la Coordination rurale, est arrivé vers 6h du matin.
Le chef de l'Etat viendra bien inaugurer le Salon de l'agriculture comme les présidents le font d'habitude depuis Jacques Chirac, « mais pas comme tous les ans », a prévenu vendredi soir le patron du syndicat agricole majoritaire FNSEA Arnaud Rousseau. Sous-entendu, ce ne sera pas une promenade de santé à l'abri des huées et des manifestations de défiance.
« C'est sûr que Macron risque d'être sifflé dans les allées mais il faut qu'on avance, qu'on continue à discuter pour faire aboutir les choses, concrètement », confie à l'AFP son vice-président, Luc Smessaert, agriculteur dans l'Oise.
Le chef de l'Etat prévoit de rencontrer les responsables de « tous les syndicats agricoles avant l'ouverture officielle » puis « d'aller au contact de tous ceux qui veulent échanger comme je le fais chaque année », selon un message sur X.
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