Dans les champs 48.5 % des céréaliers sont propriétaires de leur moissonneuse-batteuse en 2023
Les céréaliers moissonnent-ils avec une machine qui leur appartient ? C’est le cas pour 48,5 % d’entre eux. Une proportion qui progresse légèrement ces dernières années au détriment de la location.
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Juste avant que ne démarre la moisson mi-juin, la rédaction s’est posé la question de savoir à qui appartiennent les moissonneuses qui fauchent la récolte 2023. Résultat : 48,5 % des céréaliers sont propriétaires de leur machine. Un chiffre qui progresse doucement mais sûrement ces dernières années. En 2019 et 2015, ils étaient respectivement 47,2 % et 45,4 % à déclarer en être propriétaire.
Une tendance de fond légèrement haussière qui s’observe au détriment de la location, une solution déjà peu utilisée et en perte d’intérêt : ils étaient 2,3 % de producteurs à y recourir en 2015, ils ne sont plus que 1,5 %.
Un recours aux ETA stable
Parmi les alternatives à l’investissement en propre de sa moissonneuse, le recours aux entreprises de travaux agricoles, à 34,8 % en 2023, est resté stable ces dernières années (34,3 % en 2015). De même que le recours à l’entraide, privilégié par 4 % des producteurs. Les investissements en Cuma ont tendance à fléchir. En 2023, les céréaliers sont 5,4 % à déclarer avoir investi en Cuma pour la moisson. Ils étaient 6,6 % il y a huit ans.
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