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L'actu de Terres Inovia Tous les colzas ne sont pas égaux face au charançon du bourgeon terminal

Le risque charançon du bourgeon terminal est réduit pour les colzas levés précocement qui poussent régulièrement au cours de l’automne et jusqu’à l’entrée de l’hiver. (©Capture vidéo - Terres Inovia)

Le charançons du bourgeon terminal a commencé à faire son apparition par endroits. Selon Terres Inovia, l’observation des colzas couplée au relevé de cuvettes jaunes et l’analyse des risques fournis par les réseaux d'observation comme le BSV permettent de décider s’il est opportun ou non de protéger les cultures contre ce ravageur.

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La cuvette jaune permet de détecter l’arrivée du charançon dans sa parcelle mais contrairement à certaines idées reçues, il n’existe pas de relation entre le nombre d’individus capturés et les dégâts. Il peut exister une forte variabilité de piégeage, notamment lorsque les conditions météo ne sont pas favorables à un vol franc et massif. Il est toujours préférable de suivre, en plus des pièges dans les parcelles, un réseau de piégeage comme celui du BSV qui permet d’établir une dynamique de vol à l’échelle d’un territoire et de positionner au mieux la protection insecticide, si elle est nécessaire.

Michael Geloen, ingénieur de développement Terres Inovia, basé à Bretenière (Côte-d'Or) nous en dit plus concernant ce ravageur. Cliquez sur le curseur pour lire la vidéo : 

La dynamique de croissance durant l’automne jusqu’en entrée hiver est déterminante

Le risque charançon du bourgeon terminal est réduit pour les colzas levés précocement qui poussent régulièrement au cours de l’automne et jusqu’à l’entrée de l’hiver. Évaluer l’ état de la parcelle de colza (mesurer la biomasse aérienne en kg/m² ou g/plante et en observer l’état des pivots) permet de savoir si le colza sera capable de pousser durant l’automne et faire face à une attaque de charançons.

C’est la combinaison de cet état agronomique et de la présence du ravageur qui permet d’évaluer le risque à la parcelle.

Faut-il intervenir ? Et avec quoi ?

Les interventions sont à envisager en cas de captures lorsque les risques historiques et agronomiques évalués sont moyens et forts. Si le charançon du bourgeon terminal est résistant aux pyréthrinoïdes, utiliser préférentiellement Boravi WG 1,5 kg/ha.

Grille d'évaluation du risque charançon du bourgeon terminal. (©Terres Inovia)

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