Financement participatif Miimosa L'épargne positive a fait sa rentrée en septembre 2019
En septembre 2019, l'épargne positive a réussi sa rentrée grâce à Miimosa. Pendant un mois, la plateforme de financement participatif a sensibilisé les citoyens aux placements responsables permettant de soutenir des projets de transition agricole et alimentaire.
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« En France, on vit un vrai paradoxe. On a une épargne abondante − 5 000 milliards d'euros − mais près de 450 milliards dorment sur les comptes courants des Français, avec un rendement nul, constate Florian Breton, fondateur et président de la plateforme de financement participatif Miimosa. La réserve de fonds disponibles pour répondre aux enjeux environnementaux est donc immense. » C'est pourquoi la start-up a voulu sensibiliser le grand public à l'épargne positive et durable permettant de soutenir des projets de transition agricole et alimentaire. Car si ces types de placement se développent actuellement, grâce à une certaine prise de conscience de la société, ils ne représentent que 0,25 % des sommes épargnées par les Français, le reste « finançant les énergies fossiles ».
« On a tous le sentiment de pouvoir mieux faire dans la gestion de notre épargne, fait remarquer Florian Breton. D'après une étude de Novefi, 60 % de la population souhaite orienter ses placements vers des critères sociaux et environnementaux. » Si de plus en plus de citoyens changent leurs habitudes de consommation, trient leurs déchets ou se tournent vers des énergies vertes, très peu ont, dans les faits, modifié leur mode de placement, notamment parce les dispositifs d'épargne solidaire sont encore peu nombreux et surtout mal connus. « Toujours selon l'étude Novefi, 90 % des épargnants disent ne jamais s'être vus proposer de tels outils », insiste Florian Breton. D'où l'intérêt de les promouvoir comme l'a fait Miimosa du 4 septembre au 4 octobre, en ciblant une thématique par semaine (définition de l'épargne responsable, puis du financement participatif, exemples de leviers d'action au quotidien, impact de ces placements), et de mieux identifier les freins qui peuvent exister.
Le site internet epargne positive.fr a même été créé pour l'occasion et regroupe des articles, des vidéos, des podcasts et des infographies sur ces sujets. En un mois, il a totalisé 30 000 visites, preuve de l'intérêt des Français pour l'épargne responsable. Jeudi 3 octobre, pour clôturer l'opération, une table ronde, intitulée "Transition écologique : comment l'épargne peut devenir un geste citoyen", était organisée. Selon les différents intervenants (Patrick Sapy, directeur général de Finansol, Mathieu Azzouz, gérant d'Amundi Impact Investing, Elisabeth Laville, fondatrice d'Utopies et Nicolas Lebreton, porteur de projets sur la plateforme Miimosa et co-créateur de Tomato&co), les entreprises, les établissements bancaires et l'État doivent se mobiliser aux côtés du grand public pour donner un réel coup d'accélérateur à l'épargne solidaire. « À l'image du secteur de l'alimentation, elle est le circuit court du financement et doit assurer sa traçabilité pour éviter la toxicité des produits non pas alimentaires mais financiers, met en avant Elisabeth Laville. Les citoyens veulent savoir à quoi sert l'argent qu'ils placent. »
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