Le "bouche à oreille" et le prix, éléments déterminants de l'achat des vins

Trois-quarts des Français s'accordent à dire que le vin "est plus difficile à choisir que les autres produits alimentaires", selon ce sondage réalisé par téléphone en mai auprès de 939 personnes.

C'est pourquoi 42% d'entre eux s'en remettent aux conseils d'amis ou de proches, alors que les conseils du caviste ou du vendeur sont écoutés par 30%. Les sources médias sont beaucoup moins utilisées : revues et guides spécialisés (13%), prospectus (8%), articles ou émissions sur le vin (3%) et sites Internet spécialisés (2%).

Le prix détermine le choix dans près de la moitié des cas, d'autant plus que les prix du vin sont considérés comme surestimés par les deux-tiers des Français. Il ne constitue d'ailleurs un bon indicateur de qualité que pour 38% d'entre eux.

Plus de la moitié des Français (57%) déclarent surtout acheter leur vin en fonction des occasions (dîner, repas entre amis, repas familial). Cette attitude est particulièrement fréquente chez les consommateurs de vin occasionnels ou rares (77% de ceux qui en boivent entre une et trois fois par mois et 85% de ceux qui en boivent moins souvent).

C'est pourquoi ces achats modulés sont plutôt le fait des moindres consommateurs de vin que sont les femmes, les plus jeunes (65% des moins de 45 ans et seulement 49% des plus de 45 ans).

Les Centres Leclerc affirment être le n°1 de la vente de vins en France - avec 171 millions de litres de vin, soit 228 millions de bouteilles - aussi bien en volume (15,8% de part de marché) qu'en valeur (15,4% de PDM). Leurs foires aux vins représentent pas moins de 15% du chiffre d'affaires annuel des vins avec 70 millions d'euros, en progression de 5% par an.