Plus de 400 chercheurs demandent sa grâce à Chirac

Selon la lettre de ces chercheurs du Cirad, de l'Inra, l'Inserm ou du CNRS, la peine prononcée à l'encontre le syndicaliste paysan José Bové (10 mois) "est tout à fait disproportionnée".

La lettre est datée du 7 juillet, soit avant l'annonce de la grâce partielle de M. Bové, mais après cette annonce, les chercheurs estiment que le "signal fort" attendu du chef de l'Etat n'est toujours pas venu, et le nombre de signataires est passé de 179 à 445.

"Le maintien de José Bové en prison est un signal pour faire cesser les débats sur la sécurité alimentaire", a déclaré à l'AFP Michel Meuret, chercheur à l'Inra et coordinateur de l'initiative.

Il "n'apparaît pas cohérent avec l'attention particulière demandée par le président vis-à-vis du développement durable", affirme le communiqué.

"En faveur du +droit à l'environnement+ que vous proposez d'inscrire dans notre Constitution, nous souhaitons un signal fort. Il faut que nos institutions s'engagent pour le développement durable et s'ouvrent au débat. Dans cet esprit, l'incarcération de José Bové est un déni de cette nécessité urgente et vous nous demandons de prendre une mesure de grâce en sa faveur", écrivent ces chercheurs.

"Les incertitudes sur l'irréversibilité de la diffusion des OGM et de ses conséquences s'accroissent de jour en jour, dès lors qu'on veut bien les considérer. N'est-ce pas une justification de l'alerte donnée par les actions collectives de destruction d'essais d'OGM, sur les orientations des programmes de la recherche publique et des ses partenaires industriels ?", s'interrogent-ils.


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