Monsanto dénonce la destruction d'une parcelle d'OGM dans le Tarn-et-Garonne

Les gendarmes de Montech, interrogés par l'AFP, ont confirmé "la dégradation sans fauchage" d'une parcelle, ajoutant que les responsables locaux de Monsanto n'avaient pas encore porté plainte.

Monsanto France qui condamne "cet acte de vandalisme" estime que la destruction de cette parcelle d'expérimentation, qui a reçu toutes les autorisations nécessaires du ministère de l'agriculture (...), porte atteinte à la liberté de la recherche agricole française".

L'entreprise ajoute que son essai, concernant un maïs résistant à un herbicide total, le glyphosate, était "indispensable" et "obligatoire" en vue de la constitution d'un dossier d'autorisation de mise sur le marché.

Selon Monsanto France, "cette destruction n'a pas été revendiquée à ce jour". La filiale du groupe américain rappelle toutefois que "ce site avait fait l'objet samedi 12 juillet d'une opération de repérage organisée par le collectif anti-OGM 82".

Une centaine de personnes, à l'appel de la Confédération paysanne, avaient encerclé cette parcelle cultivée par un agriculteur pour Monsanto avec un ruban de chantier blanc et rouge. Ils avaient scandé des slogans hostiles aux "végétaux manipulés" et réclamé la libération de José Bové. "Nous ne sommes pas venus pour détruire la parcelle mais pour dénoncer l'introduction forcée des organismes génétiquement modifiés dans l'agriculture et l'alimentation", déclarait alors un porte-parole, Régis Hochart.


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