Plainte de l'exploitant (GEVES)

La parcelle détruite était un essai conduit par le GEVES, un groupement d'intérêt économique associant les semenciers français, l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et le ministère de l'Agriculture. L'expérimentation était autorisée en date du 19 mai 2003 par le ministère de l'Agriculture, précise le communiqué.

Il s'agissait de tester des variétés de maïs génétiquement modifiées pour résister à la pyrale, un insecte parasite. "Le GEVES ne peut accepter la destruction de cet essai destiné à assurer sa mission de service public", souligne le communiqué mercredi.

"Durant les trois dernières campagnes, c'est le quatrième essai de maïs conduit par le GEVES qui subit des dégradations", indique le communiqué.

Une cinquantaine de membres d'un collectif anti-OGM a détruit mardi soir la parcelle qu'ils soupçonnaient d'être du maïs OGM. Les militants ont indiqué combattre la dissémination de semences transgéniques dans l'environnement.

Neuf membres de la Confédération paysanne ont été placés mardi en garde à vue et sept l'étaient toujours mercredi, dans les locaux de la Sécurité publique des Yvelines.