La récolte de maïs réduite d'environ 25% par la sécheresse

La perte pour les producteurs est évaluée à 265 millions d'euros, selon l'AGPM (Association générale de producteurs de maïs) qui demande que le fonds de calamités agricoles "soit suffisamment abondé pour répondre aux cas les plus graves", ainsi que des mesures d'accompagnement. L'AGPM dit "attendre beaucoup de la réunion de vendredi entre la profession agricole et le Premier ministre".

Dans les régions de cultures de maïs non irriguées, qui représente la moitié des surfaces en maïs, les pertes sont considérables, allant de 20% à 100%, a expliqué Jérémie Requis, porte-parole de l'AGPM. "Sur certaines parcelles, il n'y a rien: le maïs est sec, sans grain, cela ne vaut même pas la peine de récolter", a-t-il indiqué. Dans la région lyonnaise, par exemple, la perte est de 60%.

Le maïs irrigué a été mieux préservé, mais là où il y a eu restriction ou interdiction d'arroser, le rendement est prévu en baisse de 15 à 30% selon les cas. L'AGPM réclame une meilleure gestion de l'eau avec surtout la relance du programme des réserves d'eau.

Les plants ayant trois semaines d'avance, la récolte devrait démarrer dès la fin août.