Manifestation devant un champ d'OGM de la firme Monsanto

Organisée à l'initiative d'un collectif anti-OGM des Landes, la manifestation s'est déroulée sans incidents, seulement ponctuée de discours. Elle a vu notamment la participation du président du conseil général des Landes, Henri Emmanuelli.

La parcelle incriminée, d'une surface d'environ un demi-hectare et située dans une zone forestière isolée, est actuellement recouverte de plants de maïs presque à maturité.

"Nous souhaitons, s'agissant des semences génétiquement modifiées, que cette recherche se fasse en milieu clos, qu'elle fasse l'objet d'une procédure validée avant de faire des essais en plein champ", a déclaré à l'AFP l'un des membres du collectif, Jean-René Dufort.

"Nous sommes face à une société particulièrement tenace, secrète, qui a misé énormément dans la recherche biotechnologique. C'est inacceptable", a-t-il ajouté.

Pour le directeur de l'usine Monsanto de Peyrehorade (sud des Landes), Edgar Pons, qui pilote l'opération et qui se trouvait également présent vendredi soir, il ne s'agit que d'"un essai destiné à la recherche, sur une technologie résistant à un insecticide".

L'essai vise "à vérifier que la technique est efficace dans les conditions climatiques et de sols", a-t-il poursuivi, précisant avoir obtenu "toutes les autorisations du ministère de l'Agriculture et de la Pêche".