Une nouvelle taxation mettrait en danger la filière française

"C'est bien gentil de nous donner des conseils pour affronter la concurrence internationale, comme le rapport Berthommeau (du ministère de l'Agriculture) si on nous alourdit ensuite le boulet fiscal, c'est de l'hypocrisie", a déclaré à l'AFP Marc Morgat, président d'Interloire qui regroupe producteurs, coopératives et négociants des vignobles d'Anjou, du Saumurois et de Touraine.

Selon lui, les viticulteurs acquittent déjà la TVA à 19,6% -- alors que la restauration va bénéficier d'une baisse à 5,5% --, une taxe à l'hectolitre récolté pour l'aide au développement de l'action rurale (ADAR) pour les zones défavorisées, et des droits d'accise de 3,40 euros par hectolitre qui pourraient être multipliés par cinq pour combler le déficit de la Sécurité sociale.

"Nous sommes déjà confrontés à la baisse de la consommation de vin en France, à la concurrence étrangère sur les marchés extérieurs. Si on veut tuer la poule aux oeufs d'or qu'on le dise", a ajouté M. Morgat, soulignant aussi les difficultés de faire de la publicité, en raison de la loi Evin.

"Nous avons dû modifier une campagne dans le métro parisien parce que nous avions employé des termes tels que +festif+, +joie de vivre+, +convivial+", a-t-il affirmé.


Partager
Inscription à notre newsletter

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole