Vers la fin du régime de la "double fin"

Le régime de la "double fin", qui permet de produire, sur une même parcelle, des vins de distillation, des vins de table, des jus de raisin, a été instauré dans les années 80 pour multiplier les débouchés des vins blancs charentais. Il a également introduit la distillation obligatoire payée par les fonds européens à hauteur, selon Antony Zonta, de 15,24 millions d'euros annuels.

En Europe, le vignoble charentais est actuellement l'un des seuls, avec l'Armagnac, dont le produit principal est un alcool, profitant ainsi du régime particulier de la "double fin" : le vin n'est pas d'AOC mais le produit l'est à la sortie de l'alambic.

Le nouveau système prévoit, selon M. Zonta, la constitution, à l'horizon 2005-2006, de deux vignobles différenciés, l'un destiné aux vins de distillation, le second aux "autres produits d'origine viticole".

L'affectation annuelle des parcelles à une production précise ainsi que des rendements adaptés à chaque production seront mis en place, sous contrôle de l'Institut national des appellations d'origine.

La réorganisation, qui suit les politiques d'arrachage et de reconversion en vins de pays, a pour objectif de juguler la crise du vignoble charentais (7.500 viticulteurs, 75 548 ha en production), victime au début des années 90 d'une surcapacité de production, en l'adaptant au marché et à la règlementation européenne.

Selon le Bureau national interprofessionnel du cognac, les achats (en hl d'alcool pur) à la viticulture ont progressé de 3,5 % au cours de la campagne 2002/2003 et les expéditions totales de cognac ont augmenté de 6,1%.


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