Selon le directeur administratif et financier du groupe Patrick Belat, l'amélioration est "régulière et progressive" par rapport à fin 2002, quand l'affaire Buffalo Grill avait éclaté, entraînant en décembre une chute de la fréquentation de 40%.
"La chute est enrayée", a-t-il indiqué mardi à l'AFP alors que la Cour de Cassation doit examiner mercredi les pourvois en cassation de quatre de ses dirigeants, contre un arrêt de la cour d'appel rendu en mai dernier.
En janvier, a-t-il précisé, la baisse de fréquentation était de 28,86% par rapport à janvier 2002, en février de 25,98%, en mars de 24,75%, en avril de 22,22%, en mai de 19,24%, en juin de 19,32%.
"Compte tenu des résultats du début du troisième trimestre 2003", a-t-il indiqué, l'impact de la crise est désormais "quasi inexistant", mais le groupe a subi la chute générale de l'activité économique dans le secteur.
Le groupe compte 257 établissements, franchisés ou indépendants.
Christian Picart, le fondateur du groupe, Francis Coutre, PDG de la filiale Districoupe, Nicolas Viguié, son directeur administratif et Daniel Batailler, un autre responsable de Districoupe, avaient été mis en examen en décembre 2002 pour "homicides involontaires, mise en danger de la vie d'autrui et tromperie sur l'origine, la qualité et la nature de la marchandise".
La juge d'instruction avait estimé que le fait, pour deux victimes de la maladie Creutzfeldt-Jakob d'avoir fréquenté les restaurants de la chaîne, au moment où elle aurait importé frauduleusement de la viande anglaise, justifiait ce chef de poursuites.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel avait ensuite jugé le 12 mai que les poursuites pour "homicides involontaires" n'étaient pas justifiées mais qu'elles devaient cependant être maintenues. |
