Jean Glavany "serein" après sa mise en cause par la Commission européenne

Il a cependant jugé "très déplacés" les propos de la Commission, affirmant qu'il aurait exercé des "pressions" politiques sur les abatteurs. "Il me semble que j'ai fait mon devoir (...), C'est une mise en cause de mon honneur qui n'est pas acceptable", a-t-il dit.

La Commission a justifié cette amende sans précédent de 16,7 millions d'euros par le fait que trois des six fédérations françaises visées s'étaient rendues coupables de violences à l'encontre des abatteurs pour les pousser à se joindre à une "entente", conclue le 24 octobre 2001 et fixant un prix minimum pour "certaines catégories de viande bovine".

"Je réagis sereinement, car la Commission me met en cause mais nullement ne me condamne", a déclaré M. Glavany dans les couloirs de l'Assemblée, ajoutant: la Commission "cite des phrases de moi qui sont sorties de leur contexte et ne s'apparentent en rien à des pressions".

Il a rappelé la France faisait alors face à une "très grave crise de l'ESB, un effondrement de la production bovine, une tension très forte des marchés et des agriculteurs désespérés qui manifestaient auprès des abattoirs".

"Mon rôle de ministre, c'était de dire à des professionnels de différentes branches (abatteurs et producteurs), mettez-vous autour d'une table au lieu de vous affronter et discutez", a-t-il souligné.


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