L'embargo sur les volailles néerlandaises et belges prolongé jusqu'au 12 mai

Le renouvellement de ces mesures de précaution signifie qu'aucun poulet vivant, oeuf de couveuse ou lisier provenant d'exploitations de poulets aux Pays-Bas ou en Belgique ne peut être exporté vers un autre Etat, qu'il soit membre de l'Union ou non. Le transport de ces différents produits à l'intérieur même des deux pays concernés est également strictement réglementé.

Aux Pays-Bas, l'épizootie apparue fin février a été décelée à ce jour dans 233 exploitations. Vingt-trois autres élevages sont suspectés d'être contaminés et quelque 18 millions de poulets issus d'un millier d'exploitations ont été préventivement éliminés, selon la Commission.

En Belgique, la maladie est apparue la semaine dernière. Elle a été décelée dans trois exploitations de la province du Limbourg (nord-est), près de la frontière néerlandaise. Deux autres exploitations, dont une dans la région d'Anvers (nord), sont également fortement suspectées de contamination. Plusieurs centaines de milliers de poulets ont là aussi été abattus à titre préventif au cours des derniers jours.

En plus de ces mesures déjà en vigueur, la Belgique et les Pays-Bas devront effectuer des analyses sur les porcs élevés dans des installations mixtes contaminées et limiter le transport de ceux-ci en cas de résultats positifs, a annoncé la Commission.

Les deux pays sont en outre autorisés à vacciner les oiseaux des zoos contre la peste aviaire.

Les experts européens estiment par ailleurs que l'épidémie de peste aviaire "ne représente en ce moment pas de risque pour le public", mais préconisent des mesures de précaution (port de combinaisons étanches, prise de médicaments antiviraux,...) pour les personnes directement en contact avec les volailles contaminées.