Après l'Egypte à la veille de la conférence, le Kenya est donc le deuxième pays à rejoindre le G20 et exiger l'élimination des subventions agricoles.
Ramon Rosales, ministre de la production et du commerce du Vénézuela, a indiqué à l'AFP que le Kenya avait rejoint leur groupe. Une information confirmée par un délégué de l'Ile Maurice.
Le nouveau groupe rassemble l'Afrique du Sud, l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Chine, la Colombie, le Costa Rica, Cuba, l'Equateur, El Salvador, le Guatemala, l'Inde, le Mexique, le Pakistan, le Paraguay, le Pérou, les Philippines, la Thaïlande, le Venezuela, l'Egypte et le Kenya. Le G22 et l'Union européenne tenait jeudi en début d'après-midi une réunion sous l'égide du ministre singapourien George Yeo Yong-Bon, "facilitateur" pour les négociations sur l'agriculture à Cancun, a-t-on indiqué de source européenne.
Avant le ralliement de l'Egypte et du Kenya, le G20 avait proposé le 25 août son propre projet pour Cancun en réponse à l'initiative commune avancée le 13 août par les Américains et les Européens sur des concessions dans le secteur agricole. |