Le président UMP du conseil général indigné

"Profiter d'une période de congé imposée aux salariés pour tenter de déménager tout ou partie de l'outil de production est un comportement scandaleux", a déclaré M. Gest dans un communiqué.

"Depuis des années, préoccupé par la situation économique de l'entreprise et soucieux de l'avenir des salariés, j'ai souhaité rencontrer monsieur Vitaloni (PDG d'Unichips qui contrôle Flodor)", a poursuivi Alain Gest.

Il a souhaité "qu'une sortie à cette crise soit trouvée rapidement", promettant d'étudier "avec l'Etat, les collectivités locales et les partenaires économiques toutes les solutions qui permettront de sortir de cette situation de blocage".

L'usine, qui emploie 200 salariés, appartient depuis 1993 au groupe italien Unichips. Elle a déjà vu en décembre 2002 la suppression de 80 postes, lors d'un plan social.