José Bové estime la situation "très tendue"

"J'ai ressenti une montée de la colère très forte contre l'Etat, qui ne respecte pas sa parole. Une longue dégradation se met en place (...) et il ne serait pas impossible qu'en 2004, il y ait à nouveau une révolte", a déclaré José Bové, en faisant référence aux violences entre communautés kanak et européenne qui avaient secoué l'île au début des années 80.
Au terme d'un séjour d'un mois, le leader paysan s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée par des responsables coutumiers kanaks, qui s'estiment spoliés de leurs terres par un projet immobilier dans la banlieue de Nouméa et auxquels M. Bové a apporté son soutien. José Bové a également déclaré que le "rééquilibrage économique" en faveur de la communauté kanake, initié en 1988 par les accords de Matignon, était "une coquille vide". "On dirait que l'on assiste à une nouvelle bagarre démographique pour empêcher le rééquilibrage. Beaucoup de Métropolitains viennent ici prendre leur retraite avec des pensions indexées. C'est parfaitement choquant car cela accentue la fracture sociale et augmente le coût de la vie", a-t-il déclaré.
José Bové est arrivé en Nouvelle-Calédonie mi-novembre à l'invitation du syndicat USTKE (Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités, indépendantiste).


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