"Porsche Carrera GT : la légèreté à tout prix"

Depuis la mise en « retrait » de Lotus, Porsche reste quasiment le seul défenseur de la légèreté. Toujours soucieux du poids de ses voitures et refusant le Diesel au Cayenne, le constructeur tient bon le cap lorsque tant d'autres se sont laissés emporter, quand ce n'est pas dépasser, par le poids.

Après les nouvelles Jaguar XJ (voir pages 8 et 9) et Audi A8, et l'annonce de la future BMW Série 5, elle aussi largement construite en aluminium, il se pourrait bien que le constructeur allemand ait eu raison de s'obstiner. Quoi qu'il en soit, la nouvelle Carrera GT jette les bases de la GT des temps modernes.

Outre le puissant moteur V10 5,7 l qui s'inscrit dans un domaine où le constructeur allemand n'a rien à prouver, le châssis s'élève au rang d'oeuvre d'art. Il se compose d'une coque sur laquelle vient se visser un berceau destiné à supporter le moteur. Véritable épine dorsale de la voiture, cet ensemble monocoque est entièrement réalisé en matériau synthétique renforcé de fibre de carbone. Le matériau du berceau est étudié pour résister aux hautes températures, et l'ensemble de la coque n'est constitué que de quelques éléments assemblés dans des étuves à haute pression.

Disponible cet automne a 1 500 exemplaires
moteur : V10 5,7 l de 612 ch
couple maximal : 590 Nm
Prix : 390 000 euros

Retrouvez l'intégralité de l'essai dans L'argus du 20 mars 2003, disponible en kiosque et sur abonnement.

Michel MEILLERAY