De la ferme à la maison de campagne : un succès toujours aussi grand

En 2003, le prix des maisons à la campagne, des biens bâtis d'origine agricole et acquis par des citadins ou des ruraux non-agriculteurs pour en faire leur résidence principale ou secondaire, s'est élevé en moyenne à 144.000 euros contre 130.000 en 2002.

Les prix les plus élevés, supérieurs à 158.000 euros, se concentrent dans trois grandes régions : la côte méditerranéenne avec la vallée du Rhône et la Haute Savoie, le quart sud-ouest, et dans la couronne de départements qui encadrent la région parisienne et se prolonge à l'ouest le long de la vallée de la Seine et le Calvados.

Les Safer situent les bonnes affaires, inférieurs à 92.000 euros, dans une partie du Massif Central, dans l'ouest et le nord de Bretagne ainsi que dans le nord-est. En 2003, 38.900 transactions ont été enregistrées sur ce marché, ce qui représente une surface de 32.000 hectares et une valeur dd 5,4 milliards d'euros.

Entre 1997 et 2003, ce marché à connu une progression de +26% en surface, de +51% en nombre et surtout une hausse spectaculaire de la valeur globale de +140%. Même si les étrangers sont de plus en plus actifs sur ce marché - de 10% du total en 1999 à 13,7% en 2003 après un pic de 15% en 2002 - les acquéreurs de nationalité française représentent encore 86,3%.

Ces acheteurs étrangers viennent quasi-exclusivement (à 93%) de l'Union européenne. Les Britanniques et Irlandais constituent le plus gros contingent (81%) de ces derniers loin devant les habitants d'Europe du Nord (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas et pays nordiques de l'UE) avec 15%, les Allemands et Autrichiens (3%) et les ressortissants de l'Europe du Sud (Italie, Espagnol, Portugal et Grèce) avec 2%. Sur les 7% d'étrangers acquéreurs de ce type de maison, et originaires de pays hors Union européenne, pratiquement 42% d'entre eux sont Suisses, les autres étant essentiellement Américains.