Le CES propose un plan pour le développement des bio-industries

"Dans le secteur des carburants utilisés pour les transports, le recours des biocarburants pour limiter les importations de pétrole ou de gaz (...) restera, pour le moment, la seule alternative possible" affirme Jean-Claude Pasty, le rapporteur de l'avis sur "les débouchés non alimentaires des produits agricoles : un enjeu pour la France et l'Union Européenne" rendu public lundi.

Le CES préconise deux mesures "d'urgence" : "rendre obligatoire, à l'échéance du 31 décembre 2005, l'incorporation minimale de 2% d'éthanol dans les essences et de 2% d'esther d'huile végétale dans le gazole" et le lancement d'un programme incitatif de "méthanisation à la ferme".

A l'horizon 2020, le CES considère notamment qu'"il faut déterminer les grandes priorités de la recherche développement consacrées à la valorisation des agro-ressources et développer pour les recherches lourdes en investissements des partenariats avec les pays les plus avancés dans ce domaine : Etats-Unis, Japon et sans doute demain la Chine".

Pour mener à bien ce plan stratégique pour le développement des bio-industries, le CES préconise la création d'une mission interministérielle, véritable "task-force", sous la coordination d'un délégué interministériel dépendant du Premier ministre.