Les producteurs bretons manifestent

Le contenu de trois remorques a été déversé sur un rond-point à Saint-Renan, près de Brest. Les producteurs ont vidé dix remorques de choux-fleurs à Cleder, au coeur de la "zone légumière" du nord-Finistère. Ces manifestations se sont déroulées dans le calme, ont précisé les gendarmes.

"Nous voulons alerter les pouvoirs publics, leur montrer l'ampleur de la crise, et leur demander une aide", a indiqué à l'AFP Hervé Conan, un des responsables FDSEA de la filière légumes. La surproduction, qui entraine un effondrement des cours, est provoquée notemment par les températures douces peu favorables à la consommation du choux-fleur considéré comme un légume d'hiver.

Par ailleurs, la douceur du climat entraine une arrivée précoce de plusieurs variétés, alors que les exportations sont freinées par des productions abondantes dans les autres pays européens. La tête de choux-fleur est payée actuellement 12 à 15 centimes au producteur, "alors que en dessous de 30 centimes on perd de l'argent", a précisé M. Conan.

Face à la surproduction, les 2.500 producteurs bretons détruisent tous les jours plusieurs centaines de milliers de choux-fleurs. Jeudi, sur 1,9 million de têtes présentés sur les marchés bretons, 900.000 n'ont pas trouvé preneur. Les manifestants, qui exigent une aide financière, ont prévu de déverser "dans le calme" près de 150.000 choux-fleurs vendredi soir dans le Finistère et les Côtes-d'Armor, a indiqué M. Conan.


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