Banane des Antilles: contrat de progrès, une "bonne initiative"

M. Emmanuel a estimé qu'"au vu de la situation critique de la profession bananière antillaise --soit un manque à gagner de 0,15 euro le kilo par rapport à la recette forfaitaire de référence-- toutes mesures, quelles qu'elles soient, sont les bienvenues".

Les deux premiers volets du contrat portent sur la "restructuration de la mise en marche et la commercialisation des bananes" (campagne de promotion) et "la restructuration de la production et du soutien aux producteurs" (agriculture durable). Le troisième volet prévoit la mise en oeuvre de "mesures d'aide sociale envers les exploitations en grande difficulté".

La situation de la filière est "au bord de la rupture" et la seule mesure qui serait de nature à régler le problème "de manière récurrente et à maintenir la filière" serait une prise en compte "complète du manque à gagner soit par la Commission européenne soit par l'Etat, ou les deux", considère M. Emmanuel.

"Il serait souhaitable que l'Etat prenne la mesure de la catastrophe à venir et fasse des propositions plus proches des besoins de la profession", a jugé M. Emmanuel. Sur les démarches que doit appuyer le gouvernement français à Bruxelles, les producteurs guadeloupéens préconisent en priorité "d'accélérer la réforme de l'OCM (organisation commune des marchés) et d'arriver à une régionalisation du calcul des aides".

Karubana est le principal groupement de producteurs de banane en Guadeloupe avec 75% de la production.


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