Quelque 150 dossiers d'arrachage déposés pour le vignoble bordelais

Au vu des 123 000 ha de vignes que compte le Bordelais et des stocks qui pèsent sur le marché (1,6 millions hl de surplus), "c'est peu, mais l'arrachage est un crève-coeur pour les viticulteurs, le niveau des primes est restreint et les restrictions règlementaires sont importantes", selon le délégué régional de l'Onivins, Jean-François Bertran de Valenda.

Pour le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), qui regroupe viticulteurs et négociants, c'est au moins 10 000 ha qu'il faudrait arracher dans les zones les moins qualitatives. Mais, les aides actuelles ne sont "pas suffisantes", selon Christian Delpeuch, le président du CIVB, qui évalue à 12 000 euros l'hectare une enveloppe "incitative".

L'aide communautaire de base est actuellement de 6 300 EUR, auxquels s'ajoutent le cas échéant un complément de 1 500 EUR du Conseil régional et 3 000 EUR du Conseil général, pour les chefs d'exploitation de plus 55 ans cultivant moins de 5 hectare de vignes.

Le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau a annoncé lundi que les "demandes d'ouverture du régime d'arrachage définitifs" de vignobles seront "satisfaites" pour les bassins de production (par exemple Bordelais, Côtes du Rhône) qui présenteront une demande collective unanime en ce sens". Il a aussi promis 70 millions d'euros d'aide, dont environ 20 millions d'aides directes de l'Etat.


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